27 réflexions sur “Silent Sunday #108

    • Les grains multicolores de ce maïs incroyable cachent en réalité un lourd héritage culturel. Carl Barnes, né en 1928, avait des origines aussi bien amérindiennes qu’écossaises et irlandaises. Même si cela était mal vu lorsqu’il était jeune, Carl Barnes voulut renouer avec la culture de ses ancêtres, les Indiens Cherokee. Son grand-père lui apprit alors les rites de plantation et de récolte selon les Indiens Cherokee et lui fournit quelques graines d’anciennes espèces de maïs, qu’il commença à cultiver.Grâce à lui, des variétés de maïs cultivées par d’anciennes tribus amérindiennes virent le jour à nouveau, alors qu’on pensait qu’elles avaient disparu pour toujours. Il a alors contacté les chefs des reliquats d’anciennes tribus amérindiennes qui n’avaient pas été décimées, qui lui ont donné des graines plus colorées que d’autres. La tribu des Pawnees lui donne par exemple deux types de graines : l’une est mélangée avec de la farine de maïs rouge des Osages, et l’autre est nommée « Greyhorse« . Ces deux graines auront une grande importance dans la création de l’épi multicolore. Il devint même l’ami de ces chefs, qui l’appelèrent « Aigle Blanc ».

      C’est en 2005 et sous l’influence de Greg Schoen que le maïs multicolore commence à être cultivé à plus grande échelle. Du Kenya au Mexique en passant par Israël et l’Inde, ce maïs qu’on appelle « Glass Gem » commence son tour du monde. En 2009, Greg Schoen donne quelques graines à Bill McDorman, propriétaire de « Seeds Trust Directors of Native Seeds/SEARCH« , une ONG luttant pour la préservation des cultures traditionnelles et indigènes du sud-ouest de l’Amérique et du nord du Mexique.
      La diffusion de ce maïs n’est donc pas seulement lucrative et superficielle, mais elle témoigne également d’une véritable volonté de préserver ce qu’il reste de la culture amérindienne, très peu considérée aux Etats-Unis. Et, contrairement à ce que l’on pourrait penser, sa culture est 100 % naturelle.

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    • Les grains multicolores de ce maïs incroyable cachent en réalité un lourd héritage culturel. Carl Barnes, né en 1928, avait des origines aussi bien amérindiennes qu’écossaises et irlandaises. Même si cela était mal vu lorsqu’il était jeune, Carl Barnes voulut renouer avec la culture de ses ancêtres, les Indiens Cherokee. Son grand-père lui apprit alors les rites de plantation et de récolte selon les Indiens Cherokee et lui fournit quelques graines d’anciennes espèces de maïs, qu’il commença à cultiver.Grâce à lui, des variétés de maïs cultivées par d’anciennes tribus amérindiennes virent le jour à nouveau, alors qu’on pensait qu’elles avaient disparu pour toujours. Il a alors contacté les chefs des reliquats d’anciennes tribus amérindiennes qui n’avaient pas été décimées, qui lui ont donné des graines plus colorées que d’autres. La tribu des Pawnees lui donne par exemple deux types de graines : l’une est mélangée avec de la farine de maïs rouge des Osages, et l’autre est nommée « Greyhorse« . Ces deux graines auront une grande importance dans la création de l’épi multicolore. Il devint même l’ami de ces chefs, qui l’appelèrent « Aigle Blanc ».

      C’est en 2005 et sous l’influence de Greg Schoen que le maïs multicolore commence à être cultivé à plus grande échelle. Du Kenya au Mexique en passant par Israël et l’Inde, ce maïs qu’on appelle « Glass Gem » commence son tour du monde. En 2009, Greg Schoen donne quelques graines à Bill McDorman, propriétaire de « Seeds Trust Directors of Native Seeds/SEARCH« , une ONG luttant pour la préservation des cultures traditionnelles et indigènes du sud-ouest de l’Amérique et du nord du Mexique.
      La diffusion de ce maïs n’est donc pas seulement lucrative et superficielle, mais elle témoigne également d’une véritable volonté de préserver ce qu’il reste de la culture amérindienne, très peu considérée aux Etats-Unis. Et, contrairement à ce que l’on pourrait penser, sa culture est 100 % naturelle.

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