Newton, Marla et le sanglier…

Chemin faisant, quelle ne fût pas notre surprise de voir débouler d’un buisson, tout groin pointé en avant, un sanglier, que à première vue, j’évaluais à 3 Newton… La bête noire et velue semblait encore plus effrayée que moi !

Quant à newton, un peu surpris, il se mit à lui aboyer dessus. Je ne suis pas spécialiste en sanglier, et pour ma part, il s’agissait d’un jeune… Mais qui dit jeune, dit bande de jeunes et leur maman ! Et une maman, ce n’est jamais très cool quand elle croise de l’humain sur son chemin… Planquée derrière mon téléphone (qui me sert psychologiquement d’écran protecteur en cas de coup dur), j’ai pris 2 / 3 clichés et on a détalé sans demander notre reste ! J’étais mitigée quant à la conduite à tenir… Faire de la délation auprès des chasseurs du Village Perdu, ou faire comme si je n’avais rien vu, espérant épargner la vie du dit sanglier, mais au risque peut-être de laisser la bête provoquer un accident… J’ai décidé de terminer notre balade matinale, et de me faire offrir un café chez mon cantonnier préféré (je n’en connais qu’un, mais c’est quand même mon préféré).

De un, ce sanglier serait plutôt un mâle adulte et solitaire étant donné qu’il a deux défenses, et pas de rayures sur le dos…

De deux, le café était excellent et mes questions civiques et existentielles se sont dissipées durant ma visite.

De trois, je ne crois pas que les chasseurs aient besoin de moi pour faire un carnage et le sanglier avait sans doute rebroussé chemin du côté des bois plutôt que du coté village, ou même peut-être était-il encore dans le buisson à attendre la nuit pour en sortir…

S’il a été épargné, j’espère qu’il se souviendra de nous si nos chemins se croisent à nouveau.


En attendant, Newton récupère de sa 1ère rencontre avec un sanglier…

[projet 52-2019] semaine 47 : Paysage

A l’initiative de Du côté de chez Ma’

Un paysage ?

Une vue des blés couchés un lendemain d’orage. L’orage, cet artiste qui dessine avec son souffle, qui sculpte avec ses gerbes d’eau et qui semble mettre en scène chacun des brins de blé…

La nature me fascinera toujours…

Blés couchés après l’orage, cliché pris de mon Village perdu (juin 2016)