A l’initiative de Du côté de chez Ma’

Cette semaine, il est donc question de conte et ce n’est pas forcément facile de trouver une concordance dans mon stock de photos. Et puis j’ai repensé à ce dessin. Création après une nuit plus que chaotique et fort douloureuse pour l’ensemble de mon petit corps.
La princesse au petit pois.

Bon, d’accord, dans le rôle de la princesse, tout là-haut, c’est moi… Je n’ai rien de la princesse, mais j’avais tout de sa douleur !
Pour ceux qui veulent connaître la finalité de ce conte écrit par Andersen, la morale de l’histoire était que la vraie noblesse réside dans la sensibilité, non dans la richesse. Le tout est plus complexe que ça, vous pouvez cogiter en suivant le lien suivant…
Hans Christian Andersen
Il était une fois un prince qui voulait épouser une princesse, mais une vraie princesse. Il fit le tour de la terre pour en trouver une, mais il y avait toujours quelque chose qui clochait ; des princesses, il n’en manquait pas, mais étaient-elles de vraies princesses ? C’était difficile à apprécier, toujours une chose ou l’autre ne lui semblait pas parfaite. Il rentra chez lui tout triste, il aurait tant voulu avoir une véritable princesse…
Un soir, par un temps affreux, éclairs et tonnerre, cascades de pluie que c’en était effrayant, on frappa à la porte de la ville et le vieux roi lui-même alla ouvrir.
C’était une princesse qui était là dehors. Mais grands dieux ! de quoi avait-elle l’air dans cette pluie, par ce temps ! L’eau coulait de ses cheveux et de ses vêtements, entrait par la pointe de ses chaussures et ressortait par le talon… et elle prétendait être une véritable princesse !
– Nous allons bien voir ça, pensait la vieille reine, mais elle ne dit rien. Elle alla dans la chambre à coucher, retira toute la literie et mit un petit pois au fond du lit ; elle prit ensuite vingt matelas qu’elle empila sur le petit pois et, par-dessus, elle mit encore vingt édredons en plume d’eider. C’est là-dessus que la princesse devait coucher cette nuit-là.
Au matin, on lui demanda comment elle avait dormi.
– Affreusement mal, répondit-elle, je n’ai presque pas fermé l’oeil de la nuit. Dieu sait ce qu’il y avait dans ce lit. J’étais couchée sur quelque chose de si dur que j’ai des bleus et des noirs sur tout le corps ! C’est terrible !
Alors ils reconnurent que c’était une vraie princesse puisque, à travers les vingt matelas et les vingt édredons en plume d’eider, elle avait senti le petit pois. Une peau aussi sensible ne pouvait être que celle d’une authentique princesse.
Le prince la prit donc pour femme, sûr maintenant d’avoir une vraie princesse et le petit pois fut exposé dans le cabinet des trésors d’art, où on peut le voir encore si personne ne l’a emporté.
Et ceci est une vraie histoire.